Avec 10 000 membres, 200 clubs et environ 350 événements par année, la Fédération québécoise des sports cyclistes ne chôme pas! Cet OBNL a aussi dû relever tout un défi durant la pandémie, alors que plusieurs événements sportifs ont été annulés.
La mission de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) est d’effectuer la régie et la promotion des sports cyclistes. Organisme d’intérêt public subventionné en partie par le ministère de l’Éducation et le ministère de l’Enseignement supérieur, il travaille sur différents fronts et s’adresse tout spécialement aux cyclistes encadrés, c’est-à-dire les athlètes et les cyclistes récréatifs performants.
La Fédération offre de nombreux services aux clubs, elle organise des activités de formation, voit à l’homologation de parcours, au soutien de l’excellence, à l’introduction de programmes en milieux scolaires, etc. Elle s’est aussi impliquée activement dans le dossier du vélodrome de Bromont qui a vu le jour en septembre 2022, ainsi que dans la construction de pistes BMX dans plusieurs municipalités.
Créativité et produit distinctif
Pour soutenir financièrement ses activités, la Fédération peut compter sur les cotisations des membres, les frais d’affiliation des clubs et les frais de sanction des événements, qui constituent l’essentiel de ses revenus. Mais la FQSC doit trouver d’autres sources de financement. À cet égard, elle s’est adjoint le soutien de commanditaires comme l’Érable du Québec, Sports Experts, Apogée, Bélair Direct, et les GPCQM. « Il y a beaucoup de concurrence pour aller chercher des partenaires et le sport professionnel s’accapare une grande part de la tarte. Il faut donc réussir à se démarquer, offrir un produit qui se distingue et rejoigne les valeurs de l’entreprise. Il faut aussi faire en sorte qu’ils aient envie de renouveler l’entente une fois qu’elle est arrivée à son terme », précise Louis Barbeau, directeur général de la FQSC.
Parallèlement, la FQSC doit s’efforcer de ne pas se placer en compétition avec ses membres, comme les clubs et les organisateurs d’événements, qui sont eux aussi en quête de partenaires financiers.
L’esprit novateur et l’inventivité sont donc à l’honneur, des qualités qu’il a tout particulièrement fallu déployer durant la pandémie. « Depuis 2017, nous nommions l’Athlète du mois en association avec l’Érable du Québec. Mais à partir de mars 2020, nous avons dû mettre cette nomination sur pause pendant quelques mois. À la place, nous avons créé le concours du Cuisinier du mois. Le défi est de préparer une recette avec des produits de l’érable comme seuls agents sucrants. Le concours a connu un tel succès que nous en avons tiré un livre de recettes et un autre sera publié en 2023 », se réjouit Louis Barbeau.
Il souligne que l’un des secrets pour attirer et conserver ses partenaires est de toujours se montrer proactif. « Face à la pandémie, nous avons dû nous repositionner. L’Érable du Québec a beaucoup apprécié notre dynamisme et notre créativité », mentionne le directeur général. Car dénicher et conserver ses commanditaires, ça aussi c’est du sport!
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La Fédération québécoise des sports cyclistes a reçu l’accompagnement des experts en économie sociale de PME MTL Est-de-l’Île.