La jeune entreprise familiale située dans le sud-ouest de Montréal met déjà en place les mécanismes pour exporter son offre. En réaction à l'intérêt de certains marchés, Foodie Family compte vendre ses crayons d’épices entre autres aux États-Unis et en Asie dès cette année.
Puisque le groupe réalise la moitié de ses ventes sur son site web (le reste étant vendu dans des épiceries fines), ses produits et sa marque Food Crayon ont vite été connus jusqu’à l’autre bout de la planète. « Sans sollicitation de notre part, des gens de Singapour nous ont même contactés pour nous offrir d’y vendre nos épices, raconte la fondatrice, Nadia Lahrichi. Par conséquent, un entrepôt y a été ouvert pour stocker les produits que l’on fabrique à Montréal et qu’un partenaire sur place vend localement. »
Des commandes ont aussi été passées de régions éloignées comme l’Inde, la Thaïlande et Hong Kong. Dans ce cas-ci, des articles publiés et des reportages sur Foodie Family ont fait découvrir aux consommateurs ses produits.
S’ajuster selon les marchés
Ceux-ci consistent en des crayons d’épices que l’on taille pour générer des copeaux alimentaires (120 par crayon) afin d’ajouter du goût à des plats. Ils sont offerts en une vingtaine de saveurs : Framboise & Balsamique, Carotte Orange Gingembre, Moutarde & Miel, Mangue épicée, Figue & Balsamique, Mandarine Cannelle, Miso, Rhum Banane, Piment Ghost, etc.
Présents afin de trouver l’équilibre entre les besoins de l’entreprise et ses capacités à y répondre.
Cela dit, Foodie Family ne se contentera pas d’expédier à l’étranger ses épices actuelles. Elle développe déjà des saveurs propres à ces territoires, ainsi que des produits adaptés. « Une spécificité culturelle de certains pays d’Asie, c’est que les gens mangent très peu à la maison. Ils vont au restaurant, lunchent au parc, etc. Pour s’adapter à son marché, notre partenaire a donc créé des boîtes de petits formats que l’on peut apporter pour épicer les repas consommés hors du foyer. »
Effets collatéraux de l’exportation
Les spécialistes de PME MTL assistent la dirigeante dans ses démarches d’exportation, tant pour volet administratif (formulaires à remplir, autorisations juridiques, etc.) que dans la recherche de collaborateurs éventuels.
« L’exportation nécessite un plan solide qui couvre tous les aspects, raconte Anne-Laure Boutouiller, conseillère aux entreprises à PME MTL Grand Sud-Ouest. Par conséquent, notre rôle est de nous assurer, par des discussions exploratoires et des réflexions stratégiques, que l’équipe de Foodie Family sait où elle s’en va. Nous ne lui donnons pas des réponses et ne forçons aucun changement, mais pointons plutôt son regard vers des enjeux réels. »
Sans cet appel capital de PME MTL, nous serions passés à côté de cette aide, faute d’avoir rempli les documents d’usage.
Par exemple, qui dit développement de marchés étrangers dit aussi besoins supplémentaires en matière de ressources humaines et matérielles. PME MTL accompagne donc l’entreprise de huit personnes à ce chapitre. « Nous travaillons avec Foodie Family depuis ses débuts, indique Anne-Laure Boutouiller. Par exemple, nous l’avons aidée à dénicher son local actuel et ses premiers employés. Cette fois, nous demeurons présents afin de trouver l’équilibre entre ses besoins et ses capacités à y répondre. »
Un tel accompagnement à 360 degrés fait en sorte que PME MTL est vite devenue pour Nadia Lahrichi la ressource privilégiée au moment de prendre des décisions d’affaires. Elle admet d’ailleurs avoir développé le réflexe d’appeler très souvent sa conseillère pour des conseils ou par simple besoin de validation. Voilà une preuve de confiance et de la relation solide qui s’est créée au fil du temps.
Un apport concret qui fait avancer les choses
« De loin, PME MTL demeure l’organisme qui nous a le plus aidés depuis notre naissance, dit-elle. Ses experts nous poussent sans cesse à aller un peu plus loin dans nos plans. Leur contribution est concrète, car elle nous permet de déployer des projets précis. En plus, PME MTL compte des spécialistes dans tous les domaines, de la propriété intellectuelle jusqu’à la logistique. Leur porte est toujours ouverte, ils sont faciles d’accès et je n’hésite jamais à leur demander conseil. »
Sans avoir été sollicités, des gens de Singapour nous ont contactés pour y vendre nos épices.
La relation est réciproque, ajoute-t-elle, donnant en exemple un cas récent. « Il y a quelques mois, un conseiller nous a contactés pour nous rappeler l’approche d’une échéance afin d’obtenir un soutien financier public. Or, sans cet appel capital, nous serions passés à côté de cette aide, faute d’avoir rempli les documents d’usage dans les délais. »
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Foodie Family est soutenue par PME MTL Grand Sud-Ouest