Bien des comportements ont été bouleversés au cours des dernières années, c’est le moins qu’on puisse dire. Certaines habitudes qui ont été adoptées en mode accéléré sont aujourd’hui là pour durer. C’est le cas du télétravail qui réduit les besoins de déplacement pour se rendre au boulot. À la lumière de ces changements profonds, voyons ce qui se profile à l’horizon pour les employeurs dans le domaine de la mobilité durable.
Vélo, métro, covoiturage, jogging, alouette… De nombreuses options s’offrent aux entreprises désireuses d’encourager leurs employés à adopter des modes de déplacement ayant un impact réduit sur l’environnement, et plusieurs d’entre elles existaient déjà avant la crise sanitaire. Ce qu’il faut garder en tête, c’est qu’il n’y a pas de solution universelle: chaque compagnie doit faire l’analyse de son propre contexte pour déterminer quelles possibilités sont à préconiser. C’est en comprenant bien le mode de déplacement des employés et leurs besoins que les dirigeants sont en mesure de faire un choix judicieux quant aux options à leur offrir.
Si l’on résume très sommairement ce que vise la mobilité durable, c’est d’éviter autant que possible que les travailleurs utilisent leur voiture en solo pour se rendre au travail. Par exemple, une grande entreprise manufacturière de Montréal située loin des lignes de transport en commun, pourrait faire le choix d’offrir à ses employés des incitatifs au covoiturage, alors qu’une entreprise d’un quartier central pourrait encourager le transport actif et offrir des rabais sur les mensualités de l’abonnement à la STM.
La course et le vélo, qui ont fait de nombreux adeptes durant le confinement, deviennent pour plusieurs les moyens de transport privilégiés pour se rendre au bureau. Avec les initiatives des villes pour soutenir ces moyens de transport actif, comme le Réseau Express Vélo implanté à Montréal, la mobilité durable devient peu à peu de plus en plus populaire et accessible à tous.
Pourquoi se donner autant de mal, se questionneront certains? Pour la planète, pourrait-on répondre simplement. Mais s’il vous faut d’autres arguments, au-delà de contribuer à préserver l’environnement, ces mesures peuvent avoir un impact très positif sur les possibilités de recrutement, la rétention des employés et l’image de marque d’une entreprise.
Il est bon de savoir que les entreprises souhaitant développer des pratiques de transport durable peuvent bénéficier d’un accompagnement par des experts répertoriés et d’une aide financière non remboursable par le biais du Fonds Écoleader.
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Cet article a été rédigé en collaboration avec les conseillères et agentes du Fonds Écoleader.