Le manque de main-d’œuvre qualifiée est un terme à la mode par les temps qui courent. Des PME spécialisées dans les métiers manuels, tels que soudeurs, camionneurs ou du domaine de l’électromécanique, doivent se tourner vers d’autres avenues pour procéder à l’embauche d’employés, notamment le recrutement à l’international. Encore faut-il savoir comment s’y prendre. Véronique Perreault, conseillère-gestion des ressources humaines chez PME MTL Est-de-l’Île, propose quatre astuces pour ne pas perdre la tête.
1. Déployer les efforts qui justifient une embauche à l’international
Avant même de penser au recrutement à l’international, il faut s’être assuré que tous les efforts pour un recrutement ouvert aux gens d’ici ont été mis en place. Ce n’est qu’après avoir remué ciel et terre ici que l’entreprise devrait songer à se tourner vers des ressources extérieures. Il faut démontrer que nous avons tout fait pour laisser la chance aux citoyens canadiens ou résidents permanentsd’appliquer d’abord. Il faut généralement que l’employeur démontre qu’il a diffusé son offre sur quelques sites. Si un employeur décrète qu’il y a une pénurie dans son secteur et qu’il se tourne vers l’international avant même de tenter d’embaucher de la main-d’œuvre locale, il risque de voir la demande de permis de travail refusée.
2. Bien s’entourer avec des experts
Il existe plusieurs consultants licenciés et avocats dans le domaine de l’immigration qui peuvent venir en aide aux entrepreneurs en plein recrutement. L’important, c’est de savoir s’entourer d’experts dans le domaine. Les experts chez Immétis Services juridiques, un cabinet d’avocats qui se concentre sur le droit de l’ immigration, peuvent venir donner un bon coup de main aux entreprises à la recherche de main-d’oeuvre étrangère et, du coup, aux ressortissants étrangers lorsqu’ils cherchent à enclencher les démarches pour venir s’installer au Canada.
3. Être précis dans ses démarches
Quel genre d’employé souhaite-t-on embaucher? Il est bien important de cibler avec précision ce que nous voulons. Plusieurs distinctions sont à faire entre les employés possédant un statut temporaire versus ceux détenant un statut permanent.. Pour cela, de nombreuses ressources gouvernementales, jumelées à celles d’Immétis, sont offertes pour épauler les PME.
4. Prendre le temps pour bien choisir
Comme dans toute bonne chose, il suffit de prendre le temps. Dans le cas qui nous concerne, il s’agirait de voir si le recrutement à l’international est vraiment une avenue à emprunter. Plusieurs entreprises croient à tort que cette voie est onéreuse. Voilà un un mythe à déboulonner. La clé se trouve dans une évaluation adéquate. On a l'impression que les coûts peuvent être astronomiques. Il ne faut pas que l'entreprise reste avec cette idée. C’est accessible pour les PME. Nous n’avons pas besoin d’être une multinationale pour faire du recrutement à l’international.
Si cela fait beaucoup de choses à penser, il est important pour une PME qui souhaite se lancer dans le recrutement à l’international de ne rien entreprendre seule, surtout s’il s’agit d’une première expérience. Moult détails sont à considérer qu’il vaut mieux être bien conseillé.
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Cet article a été rédigé en collaboration avec Véronique Perreault, Conseillère en gestion des ressources humaines au sein de PME MTL Est-de-l’île.