Bien installée dans l’écosystème de l’économie sociale depuis 25 ans, la Fondation La Collecte a pour mission principale de financer les activités de l’organisme Grands Frères Grandes Sœurs de Montréal, spécialisé en mentorat jeunesse.
Ce financement se chiffre depuis 25 ans à environ 7 millions de dollars. Pour l’engranger, la Fondation La Collecte donne une seconde vie aux vêtements en les récoltant et en les distribuant à d’autres OBNL. Environ 1 million de livres de vêtements sont ainsi recyclés chaque année.
Mais avec le développement de l’intérêt pour le recyclage des vêtements, le marché est arrivé à un point de saturation. La Fondation La Collecte n’a donc eu d’autre choix que de chercher d’autres moyens d’atteindre ses objectifs.
Depuis trois ans, une nouvelle filière durable a donc été créée en partenariat avec PME MTL, Desjardins et le CIUSSS de l’Est-de-l’île-de-Montréal. Dans cette nouvelle filière, on récupère des articles de bureau usagés pour leur donner une nouvelle vie dans des écoles, des universités ou des organismes communautaires. Pour Benoit Tessier, directeur des communications et du marketing, il s’agit d’une offre directe et palpable qui permet de diversifier les activités afin d’augmenter les fonds versés aux Grands Frères Grandes Sœurs de Montréal.
La Fondation La Collecte s’investit également dans la réinsertion sociale. Le tri du matériel récolté sur les différents plateaux de travail est effectué par des personnes ayant reçu un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme et autres limitations intellectuelles.
Une réponse à un besoin
Cette diversification des activités répond à un besoin. Dans les faits, aujourd’hui, la Fondation La Collecte se voit parfois refuser le don de matériel par les écoles, les universités et les organismes communautaires. La raison est souvent liée aux enjeux de stockage.
Si, au départ, la plupart des bénéficiaires faisaient une sorte de liste d’épicerie, plusieurs articles ne pouvaient pas avoir de seconde vie en raison de leur manque de popularité. C’est le cas, par exemple, des chemises suspendues, en comparaison aux marqueurs.
Cela a mené à une réflexion pour réorganiser le projet. L’idée principale étant de diminuer les coûts et les pertes pour que les bailleurs de fonds continuent de financer l’opération. Des palettes mixtes ont donc été créées et distribuées dans des écoles, universités et organismes communautaires. « Mais, l’idée générale, c’est de parvenir à atteindre des distributeurs clés comme l’opération Sac à dos pour éviter principalement la lourdeur bureaucratique. On veut développer notre redistribution pour qu’elle soit plus efficiente », explique Benoit Tessier.
L’aide essentielle de PME MTL
Après plusieurs années à collaborer avec PME MTL, Jean Laberge, directeur général de la Fondation La Collecte, peut affirmer que ce soutien est essentiel.
PME MTL nous permet de poursuivre l’expansion que l’on souhaitait avec notre projet de collecte de vêtements ou autres. Leurs conseillers nous aident à élargir nos perspectives, à évaluer des modèles différents qu’on n’aurait peut-être pas considérés sans eux.
Le directeur général explique que l’aide de PME MTL s’est évidemment matérialisée par du financement et des subventions ainsi que par de précieux conseils. Sa réactivité est aussi appréciée. « C’est comme s’ils étaient dans nos bureaux. On sait quand les idées sont bonnes et on sait aussi quand elles le sont moins, ce qui est tout aussi important. »
Rigueur méthodologique et réseautage sont les forces citées pour décrire PME MTL. Concrètement, PME MTL a orienté la Fondation La Collecte vers une autre organisation spécialisée en études de marché pour les aider à concevoir des documents pour le projet de récupération de matériel de bureau.
Pour ce qui est de la suite, la Fondation La Collecte élabore actuellement un nouveau projet de consigne de bouteilles de vin et de plastique pour être en mesure de répondre à de nouveaux besoins résultant du changement de loi à cet effet.
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La Fondation La Collecte a reçu le soutien de PME MTL Est-de-l'Île.