GénieLab : quand l'économie sociale fait sa place dans la technocréation

Défi d’entrepreneur | 12 octobre 2021

Parce que GénieLab réinvestit sans cesse en recherche et développement, que sa production doit passer à un stade supérieur et que son domaine nécessite des expertises pointues,  PME MTL est le partenaire idéal pour l’accompagner sur tous les fronts.

Combiner les arts, le design et les technologies pour initier les 7-16 ans à la culture numérique et stimuler leur imaginaire, une expérience à la fois. Voilà la mission de GénieLab. Ce groupe offre des ateliers et des trousses technopédagogiques autour de quatre grands thèmes : circuits et électricité; objets connectés; intelligence artificielle; et robotique ludique.

PME MTL lui procure donc un accompagnement au chapitre de la commercialisation des innovations et de la recherche de financement. « Étant donné son statut d’OBNL, GénieLab ne cherche pas à engranger des profits rapides, mais bien à réinvestir dans la recherche et dans de nouveaux produits, explique Carole Couturier, directrice principale associée, services-conseils et financement en économie sociale. Par conséquent, les investisseurs, habitués à du rendement d’investissement à court terme dans le secteur technologique, sont plus difficiles à atteindre. »

Engager les jeunes par la ludification, pas seulement par la transmission de connaissances techniques.

Ce n’est toutefois pas le cas des utilisateurs, car les ateliers ont déjà été présentés environ 300 fois et ont touché plus de 12 400 jeunes partout au Québec. Et plus de 300 bibliothèques de partout au Québec se sont procuré ces trousses pour permettre leur emprunt à la jeune clientèle.

Une telle demande témoigne d’un besoin manifeste pour des produits de ce genre. Il faut dire que GénieLab a misé dès ses débuts sur la téléprésence auprès des établissements institutionnels. Cette approche l’a donc servie quand la pandémie a implanté dans nos habitudes les formations à distance et sur les écrans.

La jeune organisation arrive ainsi à un changement d’échelle dans sa production, d’autant plus qu’elle aimerait ajouter un volet de vente directe dès l’an prochain, confie la fondatrice et directrice générale, Evelyne Drouin.

Nouveaux enjeux, nouvelles questions

Sur ce plan, l’apport des experts de PME MTL va beaucoup plus loin que l’aide monétaire. « Avec eux, de simples discussions de 15 minutes nous permettent d’éviter de graves erreurs, confie Evelyne Drouin. Maintenant que nous avons des produits à commercialiser, la nature de nos conversations a changé. Il est devenu nécessaire de savoir où se trouvent les failles possibles, notamment sur le plan juridique. À ce chapitre, PME MTL nous offre toujours de bons conseils et nous procure des réponses très rapides qui éliminent bien des soucis. »

De simples discussions de 15 minutes nous permettent d’éviter de graves erreurs.

« Il existe peu d’organismes en économie sociale dans les technologies éducatives, renchérit Carole Couturier. Nous soutenons GénieLab dans sa précommercialisation, car il n’est pas facile de concevoir des produits comme les siens. Cela nécessite beaucoup de capitaux, mais aussi des gens de talent dans une industrie où le savoir-faire est fortement sollicité. »

Propulser la créativité technologique

Née sous la forme d’un collectif d’artistes, GénieLab s’est transformée en 2018 pour devenir une entreprise d’économie sociale sans but lucratif. Axée sur l’éducation et la découverte technologique dans un contexte ludique, elle permet à des enfants de développer leur potentiel créatif par des expériences amusantes de technocréation.

Ici, l’on n’explore pas les technologies froidement et sous un angle pratico-pratique, mais plutôt par l’expérimentation, la collaboration, les connaissances culturelles, etc. « Afin d’être prêts pour le monde de demain, les jeunes doivent acquérir une polyvalence en technocréation et en collaboration, en plus d’avoir une numératie substantielle », croit Evelyne Drouin.

Elle estime ainsi que tôt ou tard, ils devront résoudre des enjeux en lien avec l’architecture de données, l’informatique quantique, les objets connectés, la robotique et l’intelligence artificielle. Par conséquent, son équipe leur propose des occasions d’apprivoiser l’inconfort ressenti pendant un processus (comme celui d’un artiste en création).

Alors que les processus habituels partent d’une hypothèse, nous nous en éloignons plutôt par le parcours inverse. L’expérimentation est abordée en premier lieu et permet de développer la pensée critique ainsi que la logique, en observant et en analysant les résultats.

Stimuler par le jeu

Ses trousses technopédagogiques sont elles aussi destinées à stimuler l’apprentissage sous une approche de jeu : rudiments de la programmation informatique et du codage, bases de circuits et systèmes électroniques, construction d’un robot à partir d’objets trouvés à la maison, maîtrise des fondements du prototypage électronique en mettant le tout en parallèle avec un code morse utilisé pour transmettre des messages secrets.

Ils y découvrent du même coup divers faits historiques sur l’environnement et les télécommunications par le récit, des jeux, des quiz et des activités animées. L’apprentissage se déroule dans un contexte simple, ludique et tangible. « Notre but est d’engager les jeunes par le jeu, pas seulement par la transmission de connaissances techniques. »

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