Plastidecoverre : sauver la planète, une étiquette à la fois

Défi d’entrepreneur | 12 février 2021

Plastidecoverre est une entreprise qui ne date pas d’hier — en fait, elle a été fondée en 1961 par un certain Monsieur Chrysler. Mais depuis 2016, année où elle a été rachetée par Martin Tessier et ses deux copropriétaires, les choses ont bien évolué.

Leur pain et leur beurre, c’est la sérigraphie sur objets. Parce que pour chaque produit qu’on achète et qui présente une étiquette, il y a aussi l’option de la sérigraphie, qui est encore trop méconnue, mais surtout, beaucoup moins nocive pour l’environnement.

La sérigraphie

Chaque étiquette que vous voyez, collée sur les biens que vous achetez, produit trois déchets. C’est pour ça que la sérigraphie est bonne pour la planète. La trace écologique qu’on laisse avec ce procédé est beaucoup moins grande. 

« Ce qu’il est bien important qu’on comprenne, c’est qu’on sauve l’environnement », s’enflamme Martin Tessier. « Notre entreprise propose de remplacer les étiquettes et les manchons rétractables. On parle beaucoup d’environnement dans notre société, mais dans les choix qu’on fait, on n’est pas toujours éduqué, au courant. Chaque étiquette que vous voyez, collée sur les biens que vous achetez, produit trois déchets. C’est pour ça que la sérigraphie est bonne pour la planète. La trace écologique qu’on laisse avec ce procédé est beaucoup moins grande. »

Plastidecoverre compte aujourd’hui 22 employés et une panoplie de clients dans les domaines de l’alimentation, des cosmétiques, des industries brassicoles et de la pharmaceutique. Ils proposent des services de création identitaire et surtout, d’impression sur objet.

Aujourd’hui, on offre des prix qui sont très compétitifs, entre autres parce qu’on a pu automatiser nos opérations.

« Les gens pensent que la sérigraphie, c’est très dispendieux. Mais c’est faux ! Aujourd’hui, on offre des prix qui sont très compétitifs, entre autres parce qu’on a pu automatiser nos opérations. Avant, la sérigraphie était faite à la main, et c’est vrai que les coûts étaient établis en conséquence », raconte-t-il. Cependant, ils ont fait l’acquisition d’une machine en 2018 qui automatise le processus, sauvant temps et argent. Pour eux, et pour leurs clients.

Amenez-en, des clients 

L’entreprise de Martin Tessier est prête : de nouveaux contrats, elle peut en prendre, et beaucoup. « On a pris des risques, confie-t-il, mais ça a payé. Aujourd’hui, l’entreprise va bien, et on a une grande capacité. Il suffit maintenant de se faire connaître. » En effet, avec des prix qui concurrencent ceux de la Chine, une capacité de production et une promesse environnementale, Plastidecoverre a tout pour croître. C’est pour cette raison que son chef prévoit commercialiser son offre sur le marché américain, d’abord dans les états de New York, de la Pennsylvanie et du Vermont. « On voit une opportunité dans ces régions, entre autres avec les microbrasseries et les microdistilleries qui sont en plein essor et qui ont besoin de notre service », explique Martin Tessier.

L’apport de PME MTL

Martin Tessier est d’avis que, comme sa propre compagnie, PME MTL doit absolument se faire connaître. Celui qui a fait appel au pôle de service Est-de-l’Île ne tarit pas d’éloges envers les personnes qui l’ont accompagné. « Les entrepreneurs montréalais qui n’ont pas recours à eux se privent de quelque chose de précieux ! Les services de PME MTL nous aident beaucoup, les propriétaires de PME. C’est une mine d’or. Leurs conseils, leur compétence, leur gentillesse : c’est bien simple, si je pouvais les engager dans mon entreprise, je le ferais ! »

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Plastidecoverre est soutenue par PME MTL Est-de-l'Île et PME MTL Centre-Ouest

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