BocoBoco : l’épicerie zéro déchet qui vous simplifie réellement la vie

Il y a plusieurs années que Lauren Rochat adhère au mode de vie zéro déchet. L’ancienne conseillère en développement durable consacrait ses samedis après-midi à ses emplettes, se déplaçant à pied ou en Communauto d’un magasin à l’autre pour remplir ses contenants. Fière de ses efforts, elle a essayé de convaincre ses proches de l’imiter, en vain. Sa routine n’était pas assez accessible et trop exigeante pour la moyenne des gens.

Afin de simplifier et de promouvoir l’accès au mode de vie zéro déchet, Lauren a fondé, en 2018, BocoBoco, une épicerie en ligne certifiée biologique, zéro déchet et zéro perte. Portrait de l’entreprise audacieuse qui a remporté le prix d’honneur du concours District e-commerce.

La genèse : de bière à bocal

C’est en buvant une bière que Lauren a eu l’idée qui l’a poussée à créer BocoBoco.

« Je me suis rendu compte qu’il y avait une chose qui ne se retrouvait jamais aux poubelles ou au recyclage : les bouteilles de bière. C’est là que j’ai pensé aux bocaux consignés », explique l’entrepreneuse.

Après avoir tenté de s’associer avec plusieurs épiceries zéro déchet, Lauren a finalement pris le taureau par les cornes et lancé une campagne de sociofinancement qui allait lui permettre de donner vie à son concept particulier.

Zéro perte, zéro déchet, zéro stress

Fini le remplissage interminable de contenants, les innombrables arrêts en magasin, le manque de choix et les retours à pied avec des sacs qui pèsent une tonne. Grâce à sa sélection de plus de 750 produits – incluant des aliments, du prêt-à-manger et des produits de soins – et à son service de livraison à domicile offert à 40 codes postaux montréalais, BocoBoco élimine tous les obstacles au mode de vie zéro déchet.

« Chaque semaine, nos clients ont jusqu’au mardi à minuit pour effectuer leurs commandes sur notre site web. Celles-ci leur sont ensuite livrées, à vélo ou en véhicule hybride ou électrique, le jeudi. Ils reçoivent alors des bocaux pleins qu’on a remplis pour eux et nous redonnent leurs bocaux vides. »

De plus, afin d’éviter toutes pertes, l’équipe de Lauren effectue uniquement des commandes courtes pour ses produits périssables, c’est-à-dire qu’elle ne commande que les quantités vendues. Ni plus ni moins. Et, de toute évidence, l’approche fonctionne : depuis ses débuts, BocoBoco n’enregistre qu’une demi-livre de perte par semaine.

Commerce en ligne > tout le reste

Si Lauren a opté pour le commerce en ligne plutôt que d’avoir pignon sur rue, c’est d’abord pour pouvoir offrir à sa clientèle une variété de produits à des prix accessibles.

« Si on n’était pas exclusivement en ligne, on ne pourrait pas être zéro perte. C’est ce qui nous permet de commander uniquement les quantités vendues, d’avoir un local moins cher et donc d’éviter d’inclure des coûts supplémentaires dans nos prix de vente. »

Grandir pour mieux réduire

Prochainement, BocoBoco compte doubler ses zones de livraison et mettre en place des points de cueillette pour arriver à desservir toute l’île de Montréal. De plus, grâce aux prix remportés dans le cadre de concours comme District e-commerce, l’entreprise ouvrira un deuxième local dans la Centrale agricole du District central. De l’équipement mieux adapté, des embauches ainsi qu’une série de rencontres avec une cohorte d’entrepreneurs sont également à l’ordre du jour. Tout cela dans l’objectif de permettre aux Montréalais d’éviter plus de 25 tonnes de déchets dans les deux prochaines années.

Photos : Sylvianne Robini

PME MTL
Centre-Ouest

1350, rue Mazurette

Bureau 400

Montréal, Québec, H4N 1H2

514 858-1018
Suivez-nous