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Ferme GUSH : pour l’amour des fraises

Entrepreneur’s corner | February 28 2025

Des fraises fraîchement cueillies, goûteuses, sucrées, sans pesticides, et ce en toutes saisons… Est-ce vraiment possible ? Oui grâce à Ferme GUSH, qui fait pousser ses délicieux petits fruits rouges dans des installations verticales ultramodernes. 
 
Après des années consacrées à la recherche et au développement, GUSH produit désormais de milliers de kilos de fraises dans sa première ferme verticale à échelle commerciale, un espace ultramoderne de 8 000 pieds carrés dans une ancienne usine textile du quartier Ahuntsic. 
 
On est donc bien loin des balbutiements de cette aventure entrepreneuriale, lorsqu’Ophelia Sarakinis, fondatrice de GUSH, faisait pousser ses premières fraises dans le grenier de la maison de ses parents ! En 2021, une ferme prototype de 400 pieds carrés voyait le jour, à laquelle ont succédé les installations actuelles en 2024. 

Fraises biologiques et naturelles 

Pourquoi avoir choisi les fraises ? « Parce qu’année après année, elles figurent systématiquement en tête de la liste des produits les plus contaminés par les pesticides. C’est aussi le cas pour les fraises du Québec, car il est difficile de faire pousser ces fruits sans pesticides. J’ai donc trouvé une solution : les cultiver à l’intérieur », explique Ophelia Sarakinis.  
 
Cela fait longtemps que la jeune femme s’intéresse à la culture bio, puisqu’adolescente, elle a travaillé bénévolement dans une ferme biologique. Après avoir étudié dans le domaine, elle a voulu créer un lieu de production en milieu urbain, proche des consommateurs et dans le respect des principes de développement durable. 
 
Actuellement, les fraises de GUSH ont trouvé preneur aux Fermes Lufa, ainsi que dans certains restaurants haut de gamme et de plusieurs épiceries indépendantes. Elles seront également disponibles très bientôt dans les supermarchés Metro.

Un marché en forte croissance 

Le marché de la fraise s’avère extrêmement prometteur, puisqu’année après année, le Canada augmente sans cesse sa consommation et sa capacité de production. Malgré tout, le pays doit en importer d’énormes quantités pour répondre à la demande. Uniquement dans la région de Montréal, c’est 70 millions $ par an qui sont dépensés pour acheter ces petits fruits rouges. 
« L’un de nos grands défis est de réduire les prix. Nos fraises coûtent cher à cultiver, nous avons besoin de beaucoup de main-d’œuvre et d’importantes quantités d’électricité. L’automatisation pourra probablement nous aider à diminuer nos frais, nous travaillons là-dessus assidûment », explique Ophelia Sarakinis, qui ajoute que la croissance de l’entreprise et de sa capacité de production permettra aussi de réaliser des économies d’échelle. 
 
PME MTL a apporté son soutien à GUSH pour la commercialisation, incluant la révision du plan de communication et de marketing. « Grâce à eux, nous avons également pu nous rendre en mars dernier à une conférence sur les fermes verticales à Las Vegas. Pour nous, c’est une ressource inestimable », explique-t-elle. D’ailleurs, bien que les entrepreneurs aient souvent le réflexe de vouloir tout faire seuls, elle leur recommande d’aller chercher les ressources offertes par les nombreux organismes disponibles sur le terrain, comme PME MTL. Cela permet non seulement d’aller plus vite, mais aussi d’aller plus loin. 
 
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La ferme GUSH a reçu l’accompagnement des experts de PME MTL Centre-Ouest

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